24, Avr 2025
UNAFAM de l’Aude: Formation sur les troubles bipolaires
L’UNAFAM de l’Aude propose la formation « Adapter sa communication avec un proche souffrant de troubles bipolaires » à Narbonne les 27 et 28 Juin 2025 à destination de l’entourage d’une personne vivant avec un trouble bipolaire.
Cette journée ne s’adresse pas à des professionnels ni à des partenaires en tant que tel mais il est possible d’y participer à titre personnel.
Voici le flyer:


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- Par Valérie
23, Avr 2025
Décès de Marie-Andrée Blanc, Présidente de l’Unaf – Une grande figure familiale disparaît
C’est avec une immense tristesse que nous annonçons le décès de Marie-Andrée Blanc, Présidente de l’Union nationale des associations familiales (Unaf) survenu le dimanche 20 avril 2025.
Marie-Andrée Blanc a été pour l’Unaf une grande Présidente, à la tête d’un large réseau d’unions et d’associations familiales. Elle était attachée à la solidarité entre ses membres et très proche des réalités de terrain.
Militante infatigable pour les familles, elle a consacré une grande partie de sa vie à défendre leurs intérêts et à améliorer leur quotidien.
Issue du mouvement Familles Rurales, Marie-Andrée Blanc avait assumé de multiples responsabilités associatives avant de devenir en 2009, Présidente de l’Udaf de la Haute-Loire. Attachée à son département, elle a exercé ce mandat jusqu’à maintenant. Parallèlement, elle avait poursuivi une carrière professionnelle en tant que cadre administratif et financier dans le secteur de l’industrie jusqu’à sa retraite en 2015.
En juin 2015, elle a été élue Présidente de l’Unaf, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Réélue à plusieurs reprises, elle a œuvré pour une politique familiale ambitieuse, convaincue que c’est un investissement pour l’avenir.
En tant que représentante des familles, elle a été questeure puis vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Co-rapportrice du rapport intitulé « Vers un Service public de la petite enfance » et grâce à sa ténacité, elle a permis la création du Service public de la petite enfance qui a vu le jour en janvier 2025.
Négociatrice déterminée auprès des décideurs publics, elle les exhortait à redonner confiance aux familles. Pouvoir d’achat, conciliation vie familiale-vie professionnelle, démographie, santé, logement… Elle était sur tous les fronts. Son dernier combat était de réformer le congé parental, pour le bien-être des enfants et des jeunes parents : un combat que l’Unaf continuera à porter.
L’engagement et le dévouement de Marie-Andrée Blanc étaient reconnus et salués par tous. Elle était Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier dans l’ordre national du Mérite pour son action pour les familles. Son énergie, sa détermination, son rayonnement emportaient l’adhésion. Ils irrigueront longtemps les actions de l’Unaf et de tout son réseau.
13, Mar 2025
Le regard de Simon sur la Conférence : Les logements collectifs des 30 Glorieuses
Bonjour, je m’appelle Simon André, j’ai 25 ans, je suis en fauteuil et passionné de sport !
Je suis aussi motivé par l’idée de faire connaître les activités du secteur social et médico-social que je côtoie fréquemment, notamment celles de l’Udaf de l’Aude ou de ses partenaires. Mon sujet du jour : les logements collectifs des 30 glorieuses, Vaste sujet !
Jeudi 13 février 2025, l’Udaf (Union Départementale des Associations Familiales) de l’Aude en collaboration avec l’ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement) de l’Aude, organisait une conférence, avec la projection d’un film et une table ronde sur la situation du logement collectif et social dans l’Aude.
Différents acteurs majeurs du logement dans l’Aude y participaient. Parmi eux, Habitat Audois, ALOGEA, Carcassonne Agglo et le C.A.U.E. (Conseil d’Architecture Urbanisme et Environnement). Je partage cette journée avec Luc, un aidant professionnel, qui m’accompagne. Tout a commencé par une conférence.
Son thème ? : Les logements collectifs des 30 Glorieuses dans le marché locatif privé.
La conférence est animée par Mme Dubois-Joye, directrice du pôle études à l’ANIL (Agence Nationale d’Information sur le Logement) avec pour objectif la présentation de l’étude du même nom.
L’étude a souligné trois grandes idées : premièrement, les immeubles construits entre 1945 et 1975 et les appartements qui les composent, répondaient à la fois aux besoins en logement de la France issues du Baby-boom. Mais également à la volonté de moderniser le cadre de vie des Français.
Ces appartements étaient plus spacieux, et proposaient un plus grand nombre d’équipements : des espaces extérieurs (parcs, balcons, loggias ou encore terrasses) mais également des caves ou des places de stationnement, sans oublier le chauffage central.
Ces appartements ont des charges d’entretien courantes élevées, ce qui entraîne des prix de vente et de location moindres.
Cependant, ce parc immobilier ne remporte pas la faveur des investisseurs, soucieux des coûts en rénovations thermiques. Ils préfèrent concentrer leurs efforts sur de plus petits logements en centre-ville.
Ce sont plutôt les familles qui louent et s’installent durablement dans ces logements des 30 Glorieuses, contentes d’avoir de l’espace pour un premier investissement relativement faible, même si les charges sont élevées.
Deuxièmement, ce parc locatif privé des 30 Glorieuses est au cœur de deux grandes transitions : la transition écologique, avec la nécessité de rénovation énergétique de ces logements, qui font office de mauvais élève en matière de « sobriété énergétique ».
Mais aussi la transition démographique, avec l’installation de familles qui remplacent des occupants de longue date, personnes seules ou couples âgés. Il y a donc un renouvellement des propriétaires occupants.
Troisièmement, ces logements des 30 Glorieuses datent à minima de 50 ans. Des rénovations sont donc nécessaires. Ces rénovations, difficiles à financer et, dans le cas de grandes copropriétés pour lesquelles des votes sont requis. Elles restent dépendantes du vote des copropriétaires.
Les charges courantes élevées, et le besoin de travaux mettent en péril les primo-accédants, car ils ont bien souvent atteint leur capacité maximum d’endettement.
Toute cette terminologie très précise m’a fait revenir 7 – 8 ans en arrière, pendant mes cours de Sciences Economiques et Sociales !
Mais nous avons bien noté les liens que l’on pouvait faire avec certaines difficultés en lien avec la situation actuelle du logement, et en particulier du logement collectif et social.
Le documentaire de Sylvain Luini qui a suivi allait illustrer ces propos. Intitulé « L’adieu aux Floralies », ce quartier résidentiel de Ramonville s’est construit en 1972 avec la volonté d’un certain standing, inspiré par l’Habitat 67 de Montréal. Il ressemble à un empilement de cubes, où le toit de son voisin est en fait sa terrasse. Mais 40 ans plus tard, les 276 logements du complexe des Floralies sont promis à la démolition. Ce film m’a beaucoup marqué, à la fois par cette architecture si particulière, mais aussi et surtout par les témoignages des anciens habitants, qui se remémorent avec nostalgie « l’esprit des Floralies ». Cet esprit résultait en partie de l’architecture dite « brutaliste » de la copropriété.
Cette succession de coursives et de terrasses poussaient les gens à échanger, se rassembler en plus ou moins par groupes autour d’un barbecue ou d’un feu de camp. C’est cette « liberté d’action » selon Muriel, ancienne résidente, qui a fait le charme des Floralies.
Pourtant, la résidence des Floralies souffrait de nombreux défauts, et ce, dès le début : mauvaise gestion des eaux pluviales, qui ruisselaient sur les terrasses, mauvaise isolation, des problèmes d’humidité et une apparence qui a très vite mal vieilli.
La copropriété a vite souffert d’une mauvaise réputation. Pourtant, l’esprit d’échange et d’entraide entre les habitants devrait servir d’exemple pour beaucoup de gens, à mon avis.
C’est ce qui m’a le plus marqué, cette acceptation de la différence. Tous les profils se retrouvent aux Floralies. Employés de mairie, familles, personnes en difficultés sociales ou économiques en passant par les étudiants et les artistes. Les Floralies sont un mode de vie, une « inspiration », une bulle de liberté et de nature en pleine ville. C’est la volonté d’échanger, de se connaître, de vivre ensemble, de manière tout simplement humaine. Cette résidence ne convient pas à tout le monde, j’en ai conscience, étant moi-même en situation de handicap, je n’aurai pas pu vivre là-bas. Si vous vouliez être tranquille dans votre appartement sans personne pour vous « déranger », vous risquiez également de « subir » le concept des Floralies.
En 2005, un plan de relance est étudié pour entreprendre des travaux, mais devant les coûts exorbitants, le projet est abandonné. Armel et d’autres résidents des Floralies créent alors le CREVIF (Collectif de Résidents pour la qualité de Vie aux Floralies). Avec leur aide, et le bailleur Les Chalets, un montage juridique est entrepris. Les Chalets vont racheter les appartements originaux des Floralies, pour ensuite démolir et reconstruire à la place.
Le concept architectural des Floralies va plus ou moins perdurer, grâce au CREVIF, qui insistera pour la création d’une terrasse pour tous les appartements. Ces « nouvelles Floralies » font désormais partie de l’écoquartier Floralies-Maragon à Ramonville.
Ce film m’a fait beaucoup de bien en cette période tendue, comme un rappel de ce que l’humain a de surprenant et de meilleur. Mention spéciale à Jean-Paul, le concierge des anciennes Floralies, « gardien du temple » pendant 28 ans, et à Muriel et Pascaline pour leurs superbes poèmes.
La journée s’est conclue par une table ronde, animée par Philippe Kern, sur la problématique du logement dans l’Aude.
6 invités : Sylvain Luini, documentariste et réalisateur, Odile Dubois-Joye, conférencière et directrice des études à l’ANIL, Denis Janaud, directeur général d’Habitat Audois, Yasmina Aboumadj, directrice du C.A.U.E. de l’Aude, Thierry Mascaraque, vice-président de Carcassonne Agglo, en charge de l’habitat et enfin David Spanghero, directeur d’ALOGEA.
J’ai retenu quelques idées ou informations intéressantes. Premièrement, la France et plus particulièrement l’Aude traversent de nouveau une crise du logement.
Plus de 300 000 nouvelles demandes de logement social depuis l’année dernière dont quasiment 11 000 dans l’Aude. Comment s’attaquer au problème ? Remettre à plat la politique du logement selon Thierry Mascaraque, souhaiter un plus grand investissement de l’État pour David Spanghero, mais aussi remettre en place une vision à long terme de la politique du logement selon Denis Janaud. Pour Yasmina Aboumadj, cette crise du logement pourrait être en partie résorbée, par des incitations à utiliser et réaménager des logements vacants. Mais également réguler la pratique des Airbnb, bien moins taxés que les autres logements locatifs. Selon Odile Dubois-Joye, la diminution de la population pourrait apporter une solution aux problèmes de logement à long terme, mais il faut aussi penser à la rénovation de l’habitat existant.
Deuxièmement, repenser l’habitat et le logement en profondeur. Accessibilité, réhabilitation, démolition, sont indispensables selon Denis Janaud. Chaque époque apporte son lot de défis et d’interrogations en termes de logement. C’est pourquoi il est important de les identifier afin d’avoir une démarche de démolition raisonnée, et une réhabilitation efficace. Dans le cas des logements des Trente Glorieuses, la réhabilitation est un défi dans trois domaines, l’isolation l’accessibilité et l’acoustique. Les bailleurs sociaux ont une très grande expérience en réhabilitation, et selon son directeur David Spanghero, ces deux dernières difficultés restent bien plus importantes que la réhabilitation thermique par exemple. Pour Yasmina Aboumadj, la qualité d’un logement réside dans la relation entre maître d’ouvrage (architecte) et maître d’œuvre (chef de chantier) car architectes et urbanistes repensent les espaces habitables afin d’intégrer les besoins actuels et les enjeux énergétiques. Pour Odile Dubois-Joye, une réévaluation des normes est nécessaire pour équilibrer coût et qualité d’un logement.
Troisièmement, la question de la participation des habitants sur les projets immobiliers. Selon David Spanghero, la concertation avec les habitants durant une réhabilitation est vitale afin de rester en adéquation avec leur vision et leurs désirs. Les agents de proximité peuvent également assurer une relation continue avec les habitants. Dans le cas des Nouvelles Floralies la concertation a duré presque trois ans. Pour Thierry Mascaraque, la concertation permet de s’assurer de répondre aux besoins des habitants, à interroger leurs singularités car ils sont tous différents.
Sylvain Luini, ayant vu certains habitants refuser les appartements et îlots « ouverts » nous laisse une question à méditer. Le modèle des Floralies, est-il encore possible aujourd’hui ? Fait-il encore rêver ?
Pour conclure, j’ai encore constaté que les réponses, concernant l’accessibilité, notamment celle pour les personnes à mobilité réduite, sont encore trop partielles, trop timides. En tant que personne en situation de handicap avec des besoins de logements particuliers, je suis en colère.
Bien sûr des efforts sont faits, mais nous sommes encore très en retard sur cette question, plus de vingt ans après la loi sur le handicap !
Nous sommes près de 8 millions de Français en situation de handicap. J’y ajoute les 18 millions de plus de 60 ans qui ont ou auront très vite des besoins d’accessibilités particulières.
Ce n’est pas anecdotique !
Allez Mesdames, Messieurs les décideurs, les promoteurs, les constructeurs… encore un effort… un vrai !

18, Fév 2025
Stage de responsabilisation des auteurs de violences conjugales et intra familiales – signature d’une convention entre France Victimes 11 et l’Udaf de l’Aude
France Victimes 11, antenne de Carcassonne a souhaité renouveler et actualiser les modules d’animation des stages de responsabilisation des auteurs de violences conjugales et intra familiales.
Un partenariat avec l’Udaf de l’Aude est apparu comme une nécessité. En effet, les intervenants de l’Udaf, forts de leur expertise en matière d’accompagnement des auteurs de violences intrafamiliales, contribueront à enrichir les contenus des stages. En outre, l’Udaf est l’antenne audoise du Centre de Prise en Charge des Auteurs – CPCA Sud Occitanie.
La convention signée le 17 février dans les locaux de France Victimes 11 a pour objet de définir les conditions de collaboration entre les deux associations dans le cadre du stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences sexistes et au sein du couple.
Dans le cadre du stage d’une journée organisé dans les locaux de France Victimes 11 à Carcassonne, un module spécifique de 2 heures sera consacré à l’intervention de l’Udaf de l’Aude. Les intervenants présenteront aux stagiaires les dispositifs d’accompagnement proposés aux auteurs de violences conjugales et intrafamiliales, ainsi que les modalités d’accès à ses services sociaux et d’intérêt familial.
Les stagiaires seront informés des dispositifs d’aide dont ils peuvent bénéficier afin de maîtriser leur comportement agressif ou violent et ainsi éviter un nouveau passage à l’acte délinquant et aussi recouvrer la voie de l’autonomie en matière de gestion budgétaire et de parcours vers un logement éloigné de celui de la victime.
Le contenu du stage doit permette de rappeler le principe républicain d’égalité entre les femmes et les hommes, la gravité des violences, quelle que soit leur forme, au sein du couple ou à caractère sexiste et, le cas échéant, le devoir de respect mutuel qui implique la vie en couple. Il vise également à faire prendre conscience de sa responsabilité pénale et civile pour les faits commis.
D’une manière générale, ce stage est une mesure préventive de réitération de l’infraction qui a pour finalité :
- La compréhension des origines et mécanismes de la violence et du passage à l’acte en vue d’initier un changement
- La prise de conscience, par l’auteur des faits, des conséquences judiciaires de son acte tant sur le plan pénal que civil : peine prévue par la loi, conséquences en termes de récidive, dommages et intérêts, mesures de protection des enfants, etc…
- La reconnaissance de l’autre, victime ou témoin
- La prise de conscience, par l’auteur des faits, des conséquences familiales de l’acte commis tant pour le conjoint que pour les enfants et la famille élargie
- La prise de conscience, par l’auteur des faits, des conséquences sociétales de son acte : comportement inadapté au-delà de la seule sphère familiale
- Le développement de nouvelles réponses ou comportement face à la montée de la violence (pistes de réflexions et proposition d’outils pour inciter au changement)

La signature de la convention le 17 février 2025 par Yves GRILHOT, Président de France Victimes 11, et Thibault TORNABENE, Directeur Général de l’Udaf, représentant Patrick PACALY, Président.
Assistaient à cette signature, Virginie STANOYEVITCH, Directrice de France Victime 11, Laurie LACROIX, Responsable du service VIF – Udaf de l’Aude et Mihal ALTUN, Coordonnatrice régionale du Centre de Prise en Charge des Auteurs – CPCA Sud Occitanie.
29, Jan 2025
La satisfaction des usagers de l’Udaf de l’Aude
Lors de la cérémonie des vœux qui s’est déroulée le jeudi 16 janvier 2025 à 14h à la Maison des familles du Carcassonnais, les membres du Conseil des Usagers, les membres du Conseil d’Administration, les salariés, les magistrats des services de tutelle, les directions de greffe, les représentants des autorités de tutelle, principaux financeurs et les représentants d’administrations (DDETSPP, CPAM/ Département, MDPH…), les directions des principales associations et services partenaires (APAM/ATDI/ADAFF) ont été conviés à la restitution de l’enquête de satisfaction de notre service de protection juridique des majeurs par les élèves du BTS SP3S du lycée Jules FIL de Carcassonne.


























https://www.udaf11.fr/wp-content/uploads/2025/01/LUDAF-de-lAude-2024.pptx.pdf



